Analyseur de disjoncteur EGIL200
Fonctionnement intuitif et convivial
Digne héritier de l’EGIL au niveau de la simplicité d’utilisation, l’EGIL200 est doté d’une interface utilisateur simple et rapide, qui nécessite peu d’intervention de votre part, voire aucune. Vous pouvez allumer l’unité, sélectionner les caractéristiques de base de votre disjoncteur et commencer les tests, le tout à partir d’un seul écran. Votre plan de test peut être configuré sans avoir à changer plusieurs fois d’onglets ou à modifier une multitude de paramètres. Si plusieurs disjoncteurs de même type doivent être testés à la suite, mettez simplement l’unité sous tension, puis commencez les tests - tous vos paramètres de test sont déjà configurés.
Création de rapports en un clic
Une fois le test effectué, cliquez sur l’icône de rapport, puis téléchargez le fichier PDF sur une clé USB ou imprimez un bref rapport papier (si l’unité est équipée de l’option d’imprimante intégrée) à conserver avec le disjoncteur. Les paramètres mesurés et les graphiques sont présentés de manière concise.
Canaux de commande multifonctions
Avec un seul branchement, l’EGIL actionne le disjoncteur et mesure les paramètres opérationnels importants, à savoir la tension du poste et le courant de la bobine, ce qui permet d’avoir un meilleur aperçu de l’état du disjoncteur.
Technologie brevetée de suppression active des interférences
Des tensions moyennes (MV) aux très hautes tensions (THT) de 765 kV, l’EGIL200 analyse avec précision les contacts de temporisation, et mesure notamment les valeurs de temporisation et de résistance du contact de la résistance de préinsertion.
Évolutif grâce à des logiciels et des accessoires
Les capacités d'EGIL200 peuvent être facilement augmentées par l'ajout de logiciels et d'accessoires. Les exemples les plus courants sont DualGround™, SDRM et First Trip. Le logiciel 'Plus' permet d'utiliser toutes les fonctions disponibles.
À propos du produit
L’analyseur de disjoncteur EGIL200 a été développé pour répondre à des demandes en analyseur de disjoncteur de milieu de gamme abordable, rapide et facile à utiliser. Lors de la conception de l’EGIL200, l’accent a été mis sur la facilité d’utilisation, pour réduire au minimum le temps passé à configurer les mesures. Avec le mode de test rapide, tous les paramètres pertinents sont affichés sur un seul écran, prêts à être sélectionnés pour commencer les tests.
Idéal pour tester les disjoncteurs haute et moyenne tension des postes et des applications industrielles, cet instrument polyvalent offre une large gamme de fonctions. Toutes les mesures recommandées spécifiées dans les normes IEEE C37 et CEI 62271 sont disponibles.
L’EGIL200 est basé sur la technologie des analyseurs de disjoncteurs des séries EGIL et TM de Megger, leaders sur le marché. Il combine leur facilité d’utilisation à plusieurs autres de leurs fonctionnalités ayant contribué à leur si grande popularité, comme la mesure de la temporisation du contact PIR et de la résistance PIR, qui reste précise même dans les environnements bruyants grâce à la technologie de suppression active des interférences.
La génération de rapports en un clic fait également partie des fonctionnalités clés de l’EGIL200. Elle permet de charger les résultats dans un fichier PDF ou de les envoyer directement à une imprimante intégrée en option. Grâce à sa construction robuste, l’EGIL200 peut être utilisé sur site, même dans les conditions les plus exigeantes.
Le branchement à l’objet testé a également été simplifié, puisque les cordons de test n’ont besoin d’être branchés qu’une seule fois pour effectuer toutes les mesures ou opérations suivantes :
- Temporisation des contacts principaux et de la PIR
- Analyse du courant 1 et 2 bobines, fermeture/ouverture
- Mesures de la tension du poste
- Mesures de la course
- Mesures de résistance, statiques et dynamiques
- Mesure du courant moteur
- Test de la tension d’amorçage minimale pour fermeture, ouverture 1 et ouverture 2
L’EGIL200 peut être fourni dans des versions préconfigurées pour des applications standard, telles que les tests de disjoncteur moyenne tension, haute tension et à cuve mise à la terre, ou dans une configuration entièrement personnalisable prenant en charge jusqu’à quatre coupures par phase et trois entrées analogiques.
Caractéristiques techniques
- Type de test
- Analyseur de disjoncteur
- Canaux de synchronisation principaux et PIR
- 3, 6 ou 12
- Canaux de commande
- Fermeture, ouverture 1 et ouverture 2
- Canaux de temporisation des contacts auxiliaires
- 3
- Canaux analogiques
- Mouvement/générique 3 ; Contrôle 1 courant, 1 tension ; DRM/VDS temporisation 3 tension
- Canaux numériques de mouvement
- 3
FAQ / Foire aux questions
Il existe de nombreuses raisons de tester les disjoncteurs. Parmi les plus importantes, on peut citer :
- Protéger les équipements coûteux
- Éviter les pannes conduisant à des pertes de revenus
- Assurer la fiabilité de l’alimentation électrique
- Éviter les temps d’arrêt et l’obscurité
- Vérifier qu’ils fonctionnent comme prévu
Certains disjoncteurs sont équipés de résistances de préinsertion (PIR) pour les opérations de fermeture, généralement les disjoncteurs à transmission de plus haute tension ou dans les applications avec batterie de condensateurs. La PIR se ferme d’abord (généralement 5 à 10 ms), et l’interrupteur se ferme ensuite. La PIR protège les contacts du disjoncteur contre les surtensions et les courants d’appel. Par conséquent, la précision de la temporisation et des valeurs mesurées des PIR est essentielle pour garantir le bon fonctionnement du disjoncteur, et empêcher ainsi la défaillance du disjoncteur et un endommagement des contacts. Pour une explication plus détaillée sur les PIR, reportez-vous au guide d’application des disjoncteurs Megger.
L’EGIL200 est doté d’une mémoire et d’un logiciel intégrés qui vous permettent de stocker vos résultats directement sur l’unité. Chaque disjoncteur est enregistré en tant qu’actif unique, et chaque test est associé au disjoncteur. Les résultats individuels des disjoncteurs peuvent également être exportés vers un logiciel sur PC pour le stockage des données.
Non, l’EGIL est une unité autonome commandée par l’écran tactile intégré de 7''. Vous pouvez exporter les résultats vers un ordinateur à des fins de stockage et d’analyse, mais tous les tests sont effectués directement sur l’EGIL.
Les unités TM et l’ancienne version EGIL utilisent des fichiers CABA Win et .arc pour contrôler les unités et analyser les résultats et les bases de données. Le fichier EGIL200 est passé à un fichier .zip. Vous pouvez convertir d’anciens fichiers .arc via CABA Win et les importer dans EGIL pour afficher les résultats précédents et ajouter un nouveau test au même fichier. Vous pouvez également afficher les fichiers EGIL200 dans CABA Win, mais vous ne pouvez pas utiliser le logiciel pour contrôler l’unité.
L’EGIL a été conçu avec à l’esprit la sécurité et la simplicité avant tout. La configuration de test affichée à l’écran, axée sur le disjoncteur, est simple et intuitive. Le schéma de connexion affiché à l’écran met en évidence tous les canaux utilisés, afin de ne manquer aucune connexion.
L’EGIL200 mesure les courants de bobine ouverte et fermée via la connexion du câble de commande pour les disjoncteurs à commande simultanée. Pour les disjoncteurs dotés de trois mécanismes de fonctionnement, l’EGIL mesure et représente sous forme de graphique le courant total de la bobine via la connexion de commande, mais fournit trois entrées indépendantes pour pince ampèremétrique afin de mesurer les courants individuels de la bobine.
L’EGIL est un analyseur de disjoncteur avant tout portable et léger. Par conséquent, aucune alimentation n’a été intégrée pour limiter son poids, d’autant que la plupart du temps, les tests sont effectués avec la tension du poste. Lorsqu’une alimentation à tension variable est nécessaire, Megger propose un accessoire B10E qui peut alimenter le disjoncteur.
L’EGIL peut être configuré pour tester jusqu’à quatre coupures par phase et trois canaux de mouvement simultanément. Si l’EGIL ne dispose pas d’un nombre de canaux suffisant pour tester en même temps tous les éléments du disjoncteur, ou si vous avez des plans de test personnalisés que vous souhaitez créer ou utiliser, Megger recommande notre gamme TM d’analyseurs de disjoncteurs qui peut exécuter des tests plus avancés. Vous devez noter que l’EGIL permet de réaliser des tests phase par phase, cette option peut donc être utilisée si l’EGIL200 ne dispose pas de canaux suffisants.
Les tests doivent être effectués à différentes étapes de la vie d’un disjoncteur, notamment :
- Développement
- Production
- Mise en service
- Maintenance et recherche de défaut
- À la fin du service (remise en route)
Le fabricant fournit généralement une liste des paramètres que vous devez vérifier, ainsi que la plage de valeurs à laquelle vous devez vous attendre. La liste peut varier en fonction de la conception du disjoncteur, mais si aucune ne vous a été fournie, vous devez au minimum mesurer les éléments suivants :
- Temps du contact principal
- Temps du contact de résistance de préinsertion (PIR), le cas échéant
- Différence de temps de contact max. entre les phases
- Course
- Dépassement de course
- Rebond
- Vitesse
- Courant de bobine
- Tension du poste
- Résistance de contact
L’EGIL est un analyseur de temps et de course utilisé pour tester les disjoncteurs CA de moyenne tension (MT) à très haute tension (THT). Il existe de nombreux types et conceptions de disjoncteurs CA. Cependant, du point de vue des tests, ils peuvent être classés en deux types principaux :
- Disjoncteurs basse tension (BT) dotés d’une intelligence intégrée pour se déclencher automatiquement lorsque le courant dépasse une valeur spécifique pendant un certain temps.
- Disjoncteurs haute tension (HT) qui dépendent de relais alimentés par une tension de poste électrique pour indiquer au disjoncteur à quel moment il doit fonctionner.
Les disjoncteurs BT, dont la tension assignée peut atteindre 1 000 V, sont testés en passant du courant dans les contacts et en mesurant le temps nécessaire au disjoncteur pour interrompre le courant. Ces types de disjoncteurs sont testés avec une unité d’injection de courant primaire telle que les Megger SPI, Oden et DDA.
L’EGIL est un analyseur de temps et de course de disjoncteur conçu pour tester la distribution et la transmission des disjoncteurs. Il envoie une impulsion de commande au disjoncteur et mesure le temps qu’il lui faut pour séparer ou établir le contact, en fonction de l’opération. L’EGIL peut être configuré avec différents canaux. Le type de disjoncteurs qu’il peut tester dépend donc du nombre de canaux qu’il comporte et du nombre de coupures du disjoncteur. L’EGIL200 est conçu pour exécuter des tests dans des environnements très bruyants et peut tester des disjoncteurs jusqu’à 765 kV.
Plusieurs configurations de l’EGIL sont disponibles. La configuration idéale pour vous dépend du type de disjoncteurs à tester et des mesures que vous souhaitez effectuer. Si vous avez uniquement des disjoncteurs MT à tester, c’est-à-dire de type embrochable, débrochable et à vide, l’EGIL211 répond à tous vos besoins. Cet analyseur permet de tester une coupure par phase sur les trois phases simultanément et dispose d’une entrée analogique pour mesurer la course ou le mouvement de l’interrupteur.
Lorsque vous augmentez les niveaux de tension et que vous passez à un disjoncteur de type transmission, le disjoncteur peut présenter plusieurs coupures par phase et plusieurs mécanismes de fonctionnement. L’EGIL approprié devra être sélectionné en fonction du nombre maximal de coupures par phase et du nombre de mécanismes de vos disjoncteurs. L’EGIL200 peut être configuré pour mesurer jusqu’à quatre coupures par phase et trois mécanismes de fonctionnement simultanément.
Si vous envisagez de tester des disjoncteurs de transmission, trois canaux analogiques et un kit de cordons haute tension, disponibles en option, sont nécessaires. Nous vous recommandons également d’opter pour au moins deux coupures par phase afin de garantir la flexibilité. Le logiciel EGIL permet de tester les disjoncteurs phase par phase si vous ne disposez pas d’un nombre de canaux suffisant pour tester tous les contacts simultanément.
Le matériel de l’EGIL est configuré une fois sa fabrication terminée, il ne peut donc pas être mis à niveau. Vous pouvez ajouter par la suite des fonctionnalités en option avec des accessoires logiciels ou matériels. Le logiciel peut être mis à niveau pour utiliser ces fonctions et accessoires supplémentaires si l’EGIL dispose d’un nombre de canaux suffisant.
Il existe une multitude de conceptions et de fabricants de disjoncteurs, et tout autant de tests pouvant être effectués. Certains tests sont communs à tous les disjoncteurs, d’autres sont spécifiques à une conception. Megger dispose d’un ensemble complet d’accessoires pour tester votre disjoncteur de A à Z. L’EGIL peut être commandé avec différents jeux de cordons en fonction des disjoncteurs rencontrés. Il permettra de tester le fonctionnement du disjoncteur, des contacts de temporisation (Main, PIR, Aux) et les paramètres opérationnels du courant de bobine et de la tension du poste. Nous vous recommandons également d’utiliser des transducteurs et, occasionnellement, des accessoires spécifiques au disjoncteur en fonction du disjoncteur testé. Pour en savoir plus, consultez la fiche technique des accessoires ci-dessus.
La course est un aspect important du fonctionnement d’un disjoncteur. Une courbe de course permet d’évaluer le fonctionnement global du mécanisme et de l’interrupteur. Des paramètres critiques tels que la course, la surcourse et le rebond sont enregistrés, ce qui permet de corriger un dysfonctionnement avant une usure excessive ou un endommagement du disjoncteur. Si vous ne mesurez que la temporisation, notez que les temps des disjoncteurs peuvent être conformes aux spécifications, mais qu’il est possible que la vitesse de l’interrupteur soit insuffisante pour éteindre l’arc. Pour une évaluation complète du disjoncteur, nous recommandons toujours de mesurer la course.
Il existe deux types principaux de transducteurs : rotatifs et linéaires. Les transducteurs rotatifs sont petits et généralement faciles à monter sur le disjoncteur. Une table de conversion ou une constante de conversion est toutefois nécessaire pour convertir le mouvement rotatif en mouvement linéaire. Un transducteur linéaire peut être plus difficile à monter sur le disjoncteur, mais il fournit souvent une translation de mouvement un à un et élimine ainsi la nécessité d’une conversion. Le type de transducteur nécessaire dépend du fabricant, du disjoncteur et du mécanisme. En général, un transducteur rotatif est nécessaire pour les disjoncteurs à cuve sous tension. Un transducteur linéaire est plus souvent nécessaire pour les disjoncteurs à vide, à cuve mise à la terre SF 6 et à bain d’huile. Il est préférable de consulter le manuel du disjoncteur ou le fabricant, mais en règle générale, il est recommandé d’utiliser un petit transducteur linéaire, de 50 mm ou moins, pour les disjoncteurs à vide, un transducteur rotatif numérique pour les disjoncteurs à cuve sous tension SF6 (et pour quelques disjoncteurs à cuve mise à la terre SF6), un transducteur linéaire de 200 à 300 mm pour les disjoncteurs à cuve mise à la terre SF6, et un transducteur linéaire de 500 à 600 mm pour les disjoncteurs à bain d’huile. Megger propose plusieurs kits de montage de transducteurs linéaires et rotatifs que vous pouvez utiliser sur différents disjoncteurs, ainsi que sur des disjoncteurs ayant un mécanisme particulier ou spécifique à un fabricant, pour répondre à tous vos besoins en matière de transducteur. Consultez le guide des accessoires pour disjoncteurs pour obtenir la liste des transducteurs disponibles.
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Dépannage
Allez sur l’écran « Connection » (Connexion) lorsque vous fixez votre transducteur et sélectionnez la voie de votre mouvement. Vous pouvez alors vérifier la position du transducteur en mode « monitor ». Assurez-vous que le transducteur de mouvement est réglé sur environ 50 % (entre 40 et 60 %). La plupart des mécanismes de disjoncteurs ne se déplacent pas de plus de 90 à 100 degrés, ce qui laisse une marge de déplacement importante dans les deux sens.
Remarque: si vous utilisez un transducteur angulaire numérique, il n’est pas nécessaire de vérifier cet élément, car le transducteur peut tourner plusieurs fois.
La première fois que vous effectuez une mesure, par exemple une opération de fermeture, vous sélectionnez la séquence d’opérations à l’aide du bouton « Sequence » (Séquence) en bas à droite de l’écran. Si vous souhaitez effectuer un deuxième enregistrement de la même séquence (c’est-à-dire la fermeture), vous devez marquer l’étiquette « Tmg Cls » dans le menu à gauche de la fenêtre du graphique puis tourner le bouton rotatif « Operate/Measure » (Actionner/Mesurer).
L’imprimante est dotée d’un voyant d’état DEL qui indique plusieurs situations.
- Le voyant d’état vert est allumé: conditions normales
- Le voyant jaune clignote avec:
- 2 clignotements : l’imprimante surchauffe; laissez-la refroidir puis réessayez
- 3 clignotements : plus de papier; remplacez par un nouveau rouleau d’imprimante
- 4 clignotements : bourrage de papier; ouvrez le capot et dégagez le bourrage
Pour remplacer le rouleau de papier, appuyez doucement sur le bouton vert vers le haut. Cela permet d’ouvrir le couvercle. Retirez l’ancien rouleau et remplacez-le par un nouveau en veillant à insérer quelques centimètres de papier dans la fente prévue à cet effet.
Remarque: le papier a un recto et un verso. Si, lors de l’impression des résultats, le papier sort vierge, ouvrez le couvercle et faites pivoter le rouleau de papier de sorte que le papier alimente l’imprimante dans l’autre sens. Essayez d’imprimer à nouveau.
De nombreux disjoncteurs, en particulier ceux conçus conformément à la norme IEEE, sont dotés d’un schéma de relais X-Y pour un circuit anti-pompe. Ce circuit est conçu pour protéger l’interrupteur/la résistance dans le cas où deux signaux de commande sont appliqués en même temps pendant une période prolongée. Le temps de fermeture est mesuré à partir de la mise sous tension de la bobine de fermeture jusqu’au premier contact métal sur métal. Lorsqu’un relais X se trouve dans le circuit de commande, vous devez soustraire le temps de mise sous tension du relais X du temps de fermeture global.
Remarque: vous pouvez utiliser le contact Auxiliary (Timing Aux) pour mesurer le relais X.
Vérifiez toutes les connexions des cordons de chronométrage, à la fois sur le disjoncteur et sur l’analyseur. En cas d’oxydation ou de présence de graisse au niveau du point de connexion, essayez de polir la zone de connexion des pinces. Vérifiez la pression du ressort des pinces de chronométrage.
Un fonctionnement lent associé à une vitesse correcte traduit un problème avec la tension de fonctionnement, la bobine ou le système de verrouillage. Tout d’abord, assurez-vous que la tension de fonctionnement est proche de la valeur nominale pendant le fonctionnement. Si la tension de fonctionnement est correcte, procédez à l’entretien du système de verrouillage en le nettoyant et en le lubrifiant si nécessaire, sinon vous devrez remplacer la bobine. Consultez la section sur l’interprétation des résultats pour plus de détails sur la mesure du courant de bobine.
Recommencez la mesure avec la tension nominale. Mesurez la tension tout au long du test pour vérifier que la source de tension est adaptée.
Interprétation des résultats de test
L’analyse des temps et des déplacements permet de vérifier le bon fonctionnement d’un disjoncteur. Elle garantit que le disjoncteur est en mesure d’éliminer un défaut en quelques cycles. Si le disjoncteur est resté inactif pendant des mois, voire des années, il doit pouvoir fonctionner à tout moment. La meilleure façon d’évaluer les résultats de chronométrage est de comparer les valeurs mesurées aux spécifications du fabricant. Les spécifications doivent figurer dans le manuel du disjoncteur ou sur une liste de contrôle de mise en service. Les rapports de test en usine sont souvent fournis avec le disjoncteur; ils contiennent des spécifications ou des valeurs de référence qui peuvent servir de point de comparaison.
En l’absence de spécifications du fabricant ou de valeurs de référence :
- une mesure initiale détaillée doit être effectuée pour générer une valeur de référence. Lorsqu’un réseau comporte plusieurs disjoncteurs identiques, vous pouvez générer des valeurs nominales et une plage ciblée de spécifications pour servir de point de comparaison, en ajustant les valeurs aberrantes si nécessaire.
- les informations ci-dessous peuvent être utilisées comme directive générale, mais ne s’appliquent en aucun cas à tous les disjoncteurs.
Dans les disjoncteurs modernes, les temps de contact sont mesurés en millisecondes. Sur les anciens disjoncteurs, ils peuvent être spécifiés en cycles. Les contacts évalués comprennent les contacts principaux, les contacts de résistance et les contacts auxiliaires. Cinq opérations ou séquences différentes sont effectuées pendant le chronométrage : fermeture, ouverture, fermeture-ouverture, ouverture-fermeture (refermeture), et ouverture-fermeture-ouverture.
Les contacts principaux sont chargés de transporter le courant lorsque le disjoncteur est fermé et, plus important encore, d’éteindre l’arc et d’empêcher un réamorçage lorsque le disjoncteur s’ouvre pour éliminer un défaut. Les contacts de résistance de préinsertion dissipent les surtensions pouvant se produire à la fermeture de disjoncteurs haute tension fixés à des lignes de transmission longues. Les résistances de post-insertion sont utilisées sur les anciens disjoncteurs à jet d’air pour protéger les contacts principaux pendant l’opération d’ouverture. Les résistances de préinsertion et de post-insertion sont communément désignées toutes les deux par l’acronyme PIR. Les contacts auxiliaires (AUX) sont des contacts du circuit de commande qui indiquent au disjoncteur l’état dans lequel il se trouve et aident à contrôler son fonctionnement.
Le disjoncteur est évalué en cycles. Cela indique le temps nécessaire au disjoncteur pour éliminer un défaut. Les temps de contact ouvert seront inférieurs au temps nominal du disjoncteur, car le temps de contact ouvert correspond au moment où les contacts se séparent réellement. En fonctionnement, une fois que les contacts sont séparés, il reste toujours un arc qui comble l’écart entre les contacts et qui doit être éteint. Le temps de contact ouvert doit être inférieur à 1/2 ou 2/3 du temps d’interruption nominal du disjoncteur et les temps de fermeture sont généralement plus longs que les temps d’ouverture. La différence de temps entre les trois phases, connue sous le nom de répartition entre les pôles ou simultanéité entre les phases, doit être inférieure à 1/6 de cycle pour les opérations d’ouverture et à 1/4 de cycle pour les opérations de fermeture, selon les normes CEI 62271-100 et IEEE C37.09. Si le disjoncteur présente plusieurs coupures dans une même phase, elles doivent toutes fonctionner presque simultanément. Si un contact fonctionne plus vite que les autres, une coupure aura une tension nettement plus élevée que les autres, ce qui entraînera un défaut. La norme CEI exige une tolérance inférieure à 1/8 de cycle alors que la norme IEEE autorise 1/6 de cycle pour cette répartition entre pôles. Même avec les limites spécifiées par les normes IEEE et CEI, la simultanéité de la plupart des disjoncteurs est souvent spécifiée à 2 ms ou moins. Le rebond de contact est également mesuré à l’aide des voies de chronométrage. Le rebond de contact est mesuré en temps (ms) et peut souvent apparaître lors des opérations de fermeture. Un rebond excessif indique que la pression du ressort dans les contacts s’affaiblit.
Des résistances de préinsertion (PIR) sont utilisées en combinaison avec les contacts principaux lors de la fermeture. La résistance est insérée en premier pour dissiper les surtensions, puis les contacts principaux suivent; ensuite, le contact de résistance est soit court-circuité, soit retiré du circuit. Le paramètre principal à évaluer ici est le temps d’insertion de la résistance; il s’agit de la durée pendant laquelle le contact de résistance reste dans le circuit avant la fermeture des contacts principaux. Les temps d’insertion des résistances sont généralement compris entre un demi-cycle et un cycle complet. Si le contact principal est plus rapide que le contact de résistance, le disjoncteur ne fonctionne pas correctement.
Les contacts auxiliaires (AUX) sont utilisés pour commander le disjoncteur et lui indiquer son état. Les contacts A suivent l’état des contacts principaux, c’est-à-dire que si le disjoncteur est ouvert, le contact A est ouvert et si le disjoncteur est fermé, le contact A est fermé. Les contacts B suivent l’état opposé du disjoncteur, c’est-à-dire que le contact B est fermé lorsque le disjoncteur est ouvert et inversement. Il n’y a pas de limites de temps généralisées pour la différence entre le fonctionnement du contact AUX et celui du contact principal. Cependant, il est toujours important de comprendre et de vérifier leur fonctionnement et de les comparer aux résultats précédents. Les contacts AUX empêchent les bobines de fermeture et d’ouverture d’être mises sous tension trop longtemps et de griller. Les contacts AUX peuvent également commander le temps de maintien du contact, c’est-à-dire la durée pendant laquelle les contacts principaux sont fermés lors d’une opération de fermeture-ouverture.
La courbe de mouvement vous donne plus d’informations que toute autre mesure lors de l’analyse des temps et des déplacements. Il est essentiel de comprendre si votre disjoncteur fonctionne correctement ou non. Pour mesurer le mouvement, vous connectez au disjoncteur un transducteur de déplacement qui mesure la position du mécanisme ou des contacts en fonction du temps. Le transducteur mesure soit une distance angulaire, soit une distance linéaire. Les mesures angulaires sont souvent converties en distance linéaire à l’aide d’une constante ou d’une table de conversion. Une mesure linéaire peut également être convertie à l’aide d’un coefficient. L’objectif est de convertir le mouvement du transducteur en mouvement réel des contacts et de déterminer la course des contacts principaux. La course vous permettra de calculer différents paramètres. Si aucune constante ou table de conversion n’est disponible, la course et les paramètres associés peuvent toujours être évalués tels quels, mais peuvent ne pas correspondre aux spécifications du fabricant.
La vitesse est mesurée à la fois sur les opérations d’ouverture et de fermeture. Le paramètre le plus important à mesurer sur le disjoncteur est la vitesse des contacts d’ouverture. Un disjoncteur haute tension est conçu pour interrompre un courant de court-circuit spécifique; cela nécessite un fonctionnement à une vitesse spécifique pour créer un flux de refroidissement adéquat d’air, d’huile ou de gaz, selon le type de disjoncteur. Ce flux refroidit suffisamment l’arc électrique pour interrompre le courant au prochain passage à zéro. La vitesse est calculée entre deux points sur la courbe de mouvement. Il existe plusieurs façons de choisir ces points de calcul de la vitesse, les plus courants étant la mise en contact / la séparation des contacts et un temps avant/après ou des distances inférieures aux positions fermées ou ouvertes.
La courbe de déplacement ci-dessus représente une opération de fermeture-ouverture. La course des contacts est mesurée à partir de la position « repos ouvert » jusqu’à la position « repos fermé ». Lorsque le disjoncteur se ferme, les contacts se déplacent au-delà de la position fermée; on parle alors de dépassement de course. Après un dépassement de course, les contacts peuvent dépasser la position de repos fermée (vers l’ouverture); il s’agit du paramètre de rebond. Ces paramètres (course, dépassement de course, rebond) sont également mesurés lors d’une opération d’ouverture, mais prennent pour référence la position « repos ouvert », par opposition à la position fermée.
L’opération d’ouverture sur le graphique ci-dessus montre à la fois le dépassement de course et le rebond. Le graphique indique le moment où les contacts se touchent et se séparent. La distance entre la mise en contact / la séparation des contacts et la position de repos fermée est appelée balayage ou pénétration. La distance sur laquelle l’arc électrique du disjoncteur est éteint est appelée zone d’arc. C’est à partir de cette position sur la courbe que vous pouvez calculer la vitesse de déclenchement mentionnée ci-dessus. Comme les opérations d’ouverture se produisent à grande vitesse, on utilise souvent un amortisseur de type « dashpot » pour ralentir le mécanisme vers la fin du déplacement. La position pendant laquelle l’amortisseur s’applique est appelée zone d’amortissement. Dans de nombreux disjoncteurs, vous pouvez mesurer l’amortissement à partir de la courbe de déplacement. Cependant, certains disjoncteurs peuvent nécessiter l’installation d’un transducteur séparé pour mesurer l’amortissement. Vous pouvez mesurer l’amortissement pour les opérations d’ouverture et de fermeture. L’amortissement peut présenter des paramètres de distance ou de temps associés à la courbe.
La course du disjoncteur est très faible pour les disjoncteurs à vide, soit environ 10 à 20 mm, et augmente dans la plage de 100 à 200 mm pour les disjoncteurs SF6, des courses plus longues étant nécessaires pour les tensions plus élevées. Les disjoncteurs à huile plus anciens peuvent avoir des longueurs de course supérieures à 500 mm. Si l’on compare la course de deux disjoncteurs différents, elles doivent différer l’une de l’autre de quelques mm si les disjoncteurs sont du même type et utilisent le même mécanisme. Si vous ne trouvez aucune limite, vous pouvez comparer le dépassement de course et le rebond à la course du disjoncteur; ils doivent être inférieurs à environ 5 % de la course totale. Tout dépassement de course ou rebond excessif doit être examiné pour éviter d’endommager davantage les contacts et le mécanisme de fonctionnement; un amortisseur « dashpot » défectueux en est souvent la cause.
Mesurer régulièrement la tension de fonctionnement et le courant de bobine peut aider à détecter les problèmes mécaniques ou électriques potentiels dans les bobines d’actionnement bien avant qu’ils ne se traduisent par des défauts réels. L’analyse principale se concentre sur le tracé du courant de bobine; le tracé de la tension de commande reflète la courbe de courant en cours de fonctionnement. Le principal paramètre d’évaluation de la tension est la tension minimale atteinte pendant le fonctionnement. Le courant maximal de la bobine (s’il est autorisé à atteindre sa valeur la plus élevée) est une fonction directe de la résistance de la bobine et de la tension d’actionnement.
Lorsque vous appliquez une tension sur une bobine, la courbe de courant montre d’abord une transition droite dont le taux d’augmentation dépend des caractéristiques électriques de la bobine et de la tension d’alimentation (points 1 à 2). Lorsque l’armature de la bobine (qui actionne le verrou du groupe d’énergie du mécanisme de commande) commence à se déplacer, la relation électrique change et le courant de bobine chute (points 3 à 5). À partir de ce point, le système de bobine et de verrou a terminé sa fonction de libération de l’énergie stockée dans le mécanisme. Lorsque l’armature atteint sa position mécanique finale, le courant de bobine augmente jusqu’à atteindre le courant proportionnel à la tension de bobine (points 5 à 8). Le contact auxiliaire ouvre alors le circuit et le courant de bobine chute à zéro avec une chute de courant causée par l’inductance du circuit (points 8 à 9).
La valeur de crête du premier pic de courant inférieur est liée au courant de bobine complètement saturé (courant max.) et cette relation donne une indication sur l’écart par rapport à la tension de déclenchement la plus basse. Si la bobine devait atteindre son courant maximal avant que l’armature et le verrou ne commencent à se déplacer, le disjoncteur ne se déclencherait pas. Si ce pic change par rapport aux mesures précédentes, la première chose à vérifier est la tension de commande et la valeur minimale qu’elle atteint pendant le fonctionnement. Cependant, il est important de noter que la relation entre les deux pics de courant varie, notamment avec la température. Cela s’applique également à la tension de déclenchement la plus basse. Si le temps entre les points 3 et 5 augmente ou si la courbe se déplace vers le haut ou vers le bas dans cette zone, cela indique un verrou défectueux ou une bobine défectueuse. La cause la plus courante est une lubrification insuffisante du système de verrouillage; il est conseillé de nettoyer et de lubrifier le verrou.
AVERTISSEMENT: Suivez les protocoles de sécurité du disjoncteur lors de toute opération de maintenance. Au minimum, l’alimentation de commande du disjoncteur doit être coupée et l’énergie présente dans le mécanisme doit être déchargée ou bloquée avant toute opération de maintenance.
Si le système de verrouillage est correctement lubrifié, l’étape suivante consiste à vérifier les résistances des bobines de fermeture et d’ouverture pour s’assurer qu’elles sont correctes et à les remplacer si nécessaire.
Les tableaux ci-dessous indiquent les modes de défaillance typiques associés aux mesures de temps et de déplacement sur des disjoncteurs haute tension et les solutions possibles au problème.
AVERTISSEMENT: Suivez les protocoles de sécurité du disjoncteur lors de toute opération d’entretien. Au minimum, l’alimentation de commande du disjoncteur doit être coupée et l’énergie présente dans le mécanisme doit être déchargée ou bloquée avant toute opération d’entretien.
Close Time | Open Time | Damping Time | Charging Motor | Possible cause of failure condition |
---|---|---|---|---|
Faster/Slower | Normal | Normal | Normal | Change in characteristic of the closing system. Latching system is binding. |
Faster | Normal | Normal | Normal | Spring charging system used for closing is defective. |
Slower | Normal | Normal | Normal | Spring charging system used for closing is defective. |
Normal | Slower | Normal | Normal | Change in characteristic of the closing system. Latching system is binding. |
Faster | Slower | Normal/Slower | Normal/Slower | Reduced force exerted by opening springs. One of the opening springs is broken. |
Slower | Slower | Normal/Slower | Normal/Slower | Increased friction throughout the entire breaker caused by (for example) corrosion in the linkage system. |
Normal | Faster | Normal | Normal | Malfunctioning puffer system or extremely low SF6- pressure |
Normal | Normal | Faster | Faster | Damaged opening damper. Not enough oil in the dashpot. |
Normal | Normal | Slower | Slower | Damaged opening damper. Increased friction in the dashpot. |
Tested parameter | Result |
---|---|
Coil current | Varies with coil resistance and control voltage. |
Control voltage | Increased voltage drop indicates increased resistance of the coil supply cables. Must be measured in order to obtain traceability of coil current measurements and timing measurements. |
Coil resistance | A change could indicate a burned coil or a short circuit between winding turns. Can be calculated from control voltage and peak current. |
Armature stop time | Increased time indicates increased mechanical resistance in latch system or coil armature. |
Armature start current | Increased current indicates increased mechanical resistance in coil armature. Gives an indication of the lowest operation voltage (coil pick up). |
Max motor current | Varies with winding resistance, supply voltage and applied force. Start current not considered. |
Motor voltage | Increased voltage drop indicates increased resistance in the motor supply cables. |
Spring charge motor start time | Closing time of auxiliary contact for the spring charge motor. |
Spring charge motor stop time | Increased time shows e.g. higher mechanical friction. |
Les mesures de microhms, également appelées mesures de résistance statique (SRM) ou tests d’ohmmètre de basse résistance (DLRO) (ou encore parfois tests Ducter™), sont effectuées sur le disjoncteur pendant que les contacts sont fermés afin de détecter une dégradation ou un endommagement éventuel des contacts principaux. Si la résistance des contacts principaux est trop élevée, il se produira un échauffement excessif qui peut endommager le disjoncteur. Les valeurs typiques se situent en dessous de 50 μΩ pour les disjoncteurs de distribution et de transmission tandis que les valeurs des disjoncteurs de générateur sont souvent inférieures à 10 μΩ. Si la valeur est anormalement élevée, il peut être nécessaire de répéter le test plusieurs fois ou d’appliquer le courant pendant 30 à 45 secondes pour « brûler » les contacts; cela aidera à passer à travers l’oxydation ou la graisse qui peuvent se trouver sur les contacts. Les résultats de la mesure de microhms pour chacune des trois phases doivent se situer à moins de 50 % les uns des autres et toute valeur aberrante doit être examinée. Vérifiez toujours que les connexions sont correctes et testez à nouveau lorsque les valeurs sont élevées. La norme CEI exige un courant d’essai de 50 A ou plus, tandis que la norme IEEE exige 100 A ou plus.
Les mesures DRM permettent d'estimer de manière fiable la longueur du contact d'arc dans les disjoncteurs SF6 sans avoir à démonter le disjoncteur. Dans les disjoncteurs SF6, le contact d'arc est généralement fait de Wolfram (tungstène). Ce contact est brûlé et se raccourcit à chaque interruption du courant de charge.
Les tests sont effectués en injectant un courant continu à travers le contact principal du disjoncteur et en mesurant la chute de tension et le courant pendant que le disjoncteur fonctionne. L'analyseur de disjoncteur calcule ensuite la résistance en fonction du temps et en trace le graphique. Si le mouvement du contact est enregistré simultanément, il est possible de lire la résistance à chaque position du contact. Cette méthode est utilisée pour le diagnostic des contacts et, dans certains cas, pour mesurer les temps.
Une interprétation fiable du DRM nécessite un courant de test élevé et un analyseur de disjoncteur avec une bonne résolution de mesure.
Le DRM est une méthode fiable pour estimer la longueur/l'usure du contact d'arc. Le SDRM fournit un courant élevé et l'EGIL200 donne une mesure précise avec une très bonne résolution, 16,1 mm dans le cas ci-dessus.
Manuels d'utilisation et documents
Mises à jour du logiciel et du micrologiciel
FAQ / Foire aux questions
Megger propose différents cordons, accessoires et trousses de montage de transducteur pour faciliter le test de votre disjoncteur. Consultez le guide des accessoires pour disjoncteurs pour obtenir la liste complète des accessoires pour disjoncteurs.
Les recommandations de NETA pour les tests de mouvement dépendent du type de disjoncteur. Selon les spécifications NETA ATS et MTS, l’analyse des temps et des déplacements est recommandée, mais n’est pas exigée pour les disjoncteurs à vide de taille moyenne. Pour les disjoncteurs à huile et SF6, NETA exige une analyse des temps et des déplacements.
Les tests de base sont les mêmes pour tous les disjoncteurs. Vous souhaitez enregistrer le courant de la bobine, la tension de l’unité d’alimentation, la résistance de contact, les temps de contact et les déplacements et, à partir de là, calculer des paramètres spécifiques. La principale différence entre un disjoncteur à vide et un disjoncteur SF6 ou à huile (OCB) est que la course est beaucoup plus courte.
Les deux principales normes sont les suivantes :
- IEEE C37.09 Procédure d’essai standard IEEE pour les disjoncteurs haute tension CA, calculés sur une base de courant symétrique.
- CEI 62271-100 Appareillage à haute tension – Partie 100 : Disjoncteurs à courant alternatif.
NETA dispose également de spécifications de test d’acceptation (NETA ATS) et de test d’entretien (NETA MTS) qui couvrent une large gamme d’équipements électriques, y compris les disjoncteurs.
L’impulsion de commande doit alimenter la bobine de déclenchement ou de fermeture suffisamment longtemps pour libérer le verrou correspondant. Tant que les impulsions sont appliquées au circuit de commande avec des contacts auxiliaires fonctionnels, les contacts AUX interrompront le courant, empêchant ainsi la bobine de griller. Une impulsion typique de 100 à 200 ms est suffisante pour faire fonctionner la bobine, mais pas assez longue pour la faire griller. Pour une opération de fermeture-ouverture, un court délai de 10 ms est suffisant entre le moment où l’impulsion de fermeture commence et celui où l’impulsion d’ouverture est appliquée. L’impulsion d’ouverture doit être appliquée avant que le contact ne s’ouvre physiquement pour tester le temps de fermeture-ouverture correct. Lors d’une opération d’ouverture-fermeture (refermeture), vous devez veiller à ne pas « pomper » le disjoncteur. Un délai d’impulsion de 300 ms est typique pour protéger le disjoncteur contre les dommages mécaniques.
Tout d’abord, effectuez une mesure de référence (empreinte) du disjoncteur lorsqu’il est neuf et utilisez-la pour comparer les tests futurs. Utilisez les paramètres par défaut pour les points de calcul de la vitesse. Si votre disjoncteur est plus ancien, vous pouvez également vérifier si plusieurs disjoncteurs du même type sont disponibles pour être testés. Comparez les résultats avec ceux d’autres disjoncteurs du même type. Ils doivent être du même fabricant et du même type de modèle, et pas seulement de la même tension et du même courant nominal. Vous pouvez également effectuer des vérifications dans le cadre du test. Pour la plupart des disjoncteurs, les trois phases doivent se situer entre 1 et 2 ms l’une de l’autre, mais une différence de 3 à 5 ms peut parfois être observée pour certains disjoncteurs plus anciens. Lorsque le disjoncteur présente plusieurs coupures par phase, la différence entre les contacts de la même phase doit être d’environ 2 ms ou moins. Sur les disjoncteurs modernes, les temps de déclenchement doivent être compris entre 20 et 45 ms, les temps de fermeture étant plus longs, mais généralement inférieurs à 60 ms.
Il existe trois façons principales de procéder :
- Contactez le fabricant de votre disjoncteur.
- Trouvez la fonction de transfert géométrique entre le point de fixation du transducteur et le contact mobile et créez votre propre table.
- Effectuez une mesure de référence avec un transducteur fixé au contact mobile et une autre au point de fixation souhaité du transducteur. Le résultat de la mesure de référence vous permet de créer une table.
Le fabricant du disjoncteur fournit souvent les points de calcul de la vitesse. Ils se trouvent généralement dans la liste de contrôle de mise en service, le rapport de test en usine ou le manuel. Si aucun point de calcul de la vitesse n’est fourni, les points recommandés sont la « mise en contact des contacts » et 10 ms avant la mise en contact des contacts pour la fermeture, et la « séparation des contacts » et 10 ms après la séparation des contacts pour l’ouverture. Ces points permettent de déterminer la vitesse des contacts dans la zone d’arc de l’interrupteur.
Megger fournit plusieurs transducteurs et trousses de montage de transducteur rotatifs et linéaires. Certains sont spécifiques à un disjoncteur tandis que d’autres peuvent être utilisés sur plusieurs disjoncteurs. Vous devez connecter un transducteur pour chaque mécanisme. En général, un transducteur rotatif est utilisé pour les disjoncteurs à cuve sous tension (« live tank »). En revanche, les transducteurs linéaires sont utilisés pour les disjoncteurs à cuve de type « dead tank » et les disjoncteurs à huile. Les disjoncteurs à vide (VCB) ont une course courte. Par conséquent, un petit transducteur linéaire, de 50 mm ou moins, est souvent utilisé pour mesurer le mouvement de ces disjoncteurs. Megger dispose d’une fiche technique des accessoires avec une liste complète des transducteurs disponibles. Si vous n’êtes pas sûr des types de disjoncteurs que vous pouvez rencontrer, le kit de montage rotatif et une trousse SF6 « dead tank » couvriront la majorité des disjoncteurs SF6 haute tension. La trousse pour transducteurs à huile et transducteurs 50 mm couvre la plupart des disjoncteurs à vide et à huile si nécessaire.
Si elles existent, suivez les recommandations du fabricant du disjoncteur. Vous trouverez souvent ces informations dans le manuel du disjoncteur ou en contactant le fabricant. Si vous ne parvenez pas à obtenir les recommandations du fabricant, il est conseillé de trouver un endroit pratique pour fixer le transducteur. Si cela est possible, fixez un transducteur linéaire directement sur les contacts ou le bras d’actionnement des contacts; cela évite d’avoir recours à une table ou un facteur de conversion. Souvent, cela n’est pas pratique et la meilleure option consiste donc à se connecter à un point aussi près que possible des contacts avec un minimum de liaisons entre le point de connexion et les contacts. Un transducteur rotatif ou linéaire peut être utilisé selon ce qui est le plus pratique. Si le transducteur n’est pas connecté directement aux contacts, vous aurez besoin d’une table ou d’un facteur de conversion pour mesurer correctement les paramètres de course et de vitesse des contacts. Attention : assurez-vous que ni le transducteur ni ses composants de montage ne se trouvent sur le chemin des pièces mobiles du mécanisme ou des pièces de fixation. Une fois qu’un transducteur a été sélectionné et une méthode de montage déterminée, vous devez utiliser le même type de transducteur et le même emplacement de montage pour les tests ultérieurs afin de comparer les résultats.
La clé de licence CABA Win est imprimée sur le manuel fourni avec votre analyseur ainsi que sur le CD ou la clé USB qui contient le logiciel. Il s’agit d’une clé alphanumérique qui commence par « CABA ».
Oui. Vous aurez besoin d’une source d’alimentation externe pour faire fonctionner les bobines du disjoncteur ou charger ses moteurs à ressort. Si une unité d’alimentation est disponible, vous pouvez la connecter au module de commande pour faire fonctionner le disjoncteur. Vous aurez besoin d’une alimentation séparée en l’absence d’unité d’alimentation. Megger fabrique une unité d’alimentation appelée B10E.
Oui. La résistance PIR sera mesurée automatiquement par la section « Timing M/R » (Chronométrage M/R) si la valeur de la PIR est comprise entre 10 Ω et 10 kΩ. Les contacts principaux et de résistance sont mesurés avec la même connexion.
L’analyseur EGIL200 peut mesurer des contacts auxiliaires humides ou secs. Les contacts secs sont des contacts qui ne sont soumis à aucune tension. Les contacts humides sont des contacts qui présentent une tension lorsqu’ils sont fermés. La tension maximale à laquelle le contact auxiliaire peut être connecté est de 250 V CA et +/- 300 V CC. Pour activer les mesures de contact AUX, sélectionnez « AUX » dans la section des mesures de l’onglet « Test ». L’EGIL200 détecte automatiquement si le contact est humide ou sec.
Dans l’onglet « Test » (Test), activez « Motion measurement » (Mesure du mouvement) sous « Timing measurement » (Mesure du chronométrage). À partir de là, vous pouvez sélectionner « analogue » (analogique) ou « digital » (numérique) pour spécifier le type de mesure de mouvement. Sélectionnez les paramètres appropriés du transducteur, à savoir linéaire, rotatif, table de conversion (si nécessaire) et points de calcul de vitesse. Consultez l’écran « Connections » (Connexions) pour savoir comment connecter le transducteur à l’EGIL200. Vous aurez besoin d’un ou de trois transducteurs selon que le disjoncteur dispose d’un mécanisme de fonctionnement commun pour les trois phases ou de mécanismes individuels pour chaque phase.
Dans l’onglet « Test », le paramètre de sélection « Phase » vous permet de passer d’une phase à l’autre ou aux trois phases à la fois.
Dans l’onglet « Test », activez les mesures de courant de bobine, sélectionnez la pince, puis cliquez sur une mesure individuelle. Vous aurez besoin de trois pinces ampèremétriques connectées aux voies analogiques, comme indiqué sur l’écran « Connections » (Connexions). Branchez les pinces autour des fils de commande individuels qui alimentent les bobines. Vous pouvez choisir le fil positif ou négatif; vérifiez que la polarité de la pince correspond à l’intensité du courant.
Dans le menu principal, sélectionnez la liste « Breaker » (Disjoncteur), choisissez le disjoncteur à tester et créez un « New test » (Nouveau test).